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La Bande de Saint-Graal

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Cette bande de naufrageurs du XIXe siècle avait à sa tête un brigand surnommé Saint-Graal. On disait de lui qu’il exigeait de ses hommes d’être vénéré comme le calice qui aurait recueilli le sang du Christ. À cette époque, les alentours du promontoire étaient recouverts par un bois presque impénétrable qui courait jusqu’en son sommet. Après l’échouement d’un navire, les Naufrageurs massacraient équipage et passagers, y compris les femmes et les enfants, mais ils laissaient systématiquement un survivant auquel ils crevaient les yeux et arrachaient la langue. Ce malheureux devenait de cette façon le témoin de la terreur inspirée par ces pirates sanguinaires. Les Naufrageurs disparaissaient ensuite comme par enchantement dans l’épaisse forêt. Ainsi échappaient-ils aux poursuites, et c’est ce côté insaisissable qui fit naître toutes sortes de légendes dans lesquelles ils étaient dépeints comme des personnages invulnérables.

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