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L'origine des noms

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Nuno Korrigan : Du breton korr qui signifie « nain », suivi du diminutif ig, c’est-à-dire « Petit nain ». Le korrigan est une créature légendaire de Bretagne, comparable au lutin. Bienveillant ou malveillant selon les cas, il peut faire preuve d'une extrême générosité, mais est capable d'horribles vengeances.

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Le commissaire Loisel : Le nom du commissaire m’a été inspiré par Régis Loisel, un dessinateur et scénariste de bande dessinée français qui a marqué mon adolescence. C’est dans les années 80 qu’il se fait remarquer avec la série "La quête de l’oiseau du temps", scénarisée par Serge Le Tendre. Il est également l’auteur d’une autre série à succès, "Peter Pan" pour laquelle il reçoit par deux fois le Prix Alph’art du public au Festival d’Angoulême (en 1992 pour le tome 1, et en 1995 pour le tome 2), avant d’être distingué cette fois par le Festival pour l’ensemble de son œuvre avec le Grand Prix de la Ville d’Angoulême en 2003. En 1989, il s'installe en Bretagne et fonde le festival de bande dessinée de Perros-Guirec. Sylvain (ou Silvanus) était une divinité de la Rome antique, dieu des forêts. Son nom dérive directement du mot Silva qui signifie Forêt.

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Sarah Mayer : Nom dérivé de Meyer, adaptation de l'hébreu me'îr qui signifie  brillant, lumineux. J’y fais allusion dans le passage suivant : « Sarah, la lumineuse Sarah émergeait de l’anonymat des foules obscures ». Caractéristique de sa personnalité rayonnante.

 

Hubert-André Tolkien : Ses deux prénoms font référence aux astrophysiciens Hubert Reeves et André Brahic. Hubert Reeves (né en 1932) a notamment réalisé des travaux en astrophysique nucléaire, et André Brahic (1942-2016) a découvert les anneaux de Neptune, mais les deux hommes ont partagé un même goût pour la vulgarisation scientifique dans le domaine de l’astronomie. C’est une préoccupation que l’on retrouve chez l’astronome Hubert-André Tolkien qui s’emploie à transmettre ses connaissances en les mettant à la portée de ses élèves dans le club qu’il anime et ne perd pas une occasion pour diffuser son savoir auprès de son entourage. L’inspecteur Korrigan saura en faire bon usage dans le cadre de son enquête. Hubert-André Tolkien porte le même nom que l’auteur des romans "Le Hobbit" et "Le Seigneur des anneaux" sans que l’on sache s’il existe un lien de parenté entre les deux hommes.  

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Marie-Ange Océane Fauchelevent : Le père Fauchelevent est un personnage du roman "Les Misérables" de Victor Hugo. Écrasé sous sa charrette, il est secouru par Jean Valjean. Bien plus tard, il hébergera l’ancien bagnard accompagné de Cosette en les faisant passer pour son frère et sa nièce.

 

Hugo Beaumanoir, alias Malicorne : Le prénom du dernier rejeton de la dynastie est une référence à Victor Hugo. Son surnom est également une référence à Hubert Reeves, auteur de l’essai "Malicorne, Réflexions d'un observateur de la nature", écrit dans le village de Malicorne en Bourgogne.

 

Manuréva Toussaint : Manureva est un mot tahitien signifiant « oiseau du voyage ». Ce nom a été utilisé par le navigateur Alain Colas qui rebaptisa ainsi le trimaran Pen Duick IV à bord duquel il disparut le 16 novembre 1978 lors de la Route du Rhum. Serge Gainsbourg en fera le titre de la chanson qu’il composera pour rendre hommage au skipper et qu’interprètera Alain Chamfort. Il s’agit aussi du point culminant de Rurutu, une île de la Polynésie française.

 

Melchior Beaumanoir : Melchior est l’un des trois Rois mages avec Balthazar et Gaspard.

 

Yann, Elliott et Matthias Arzel : Le nom d’Arzel m’a été inspiré par le village de Plouarzel  dans le Finistère où j’ai passé mes vacances d’été il y a quelques années. Dans son édition du      8 septembre 1906, Le Figaro a rapporté que 8 pêcheurs de Plouarzel et de Lampaul ont été surpris en train de piller le brick Théodore, échoué depuis plusieurs jours sur un rocher de l'île de Quéménès dans l'archipel de Molène.

 

Michelangelo Collodi : C’est une référence à Carlo Collodi (de son vrai nom Carlo Lorenzini), l’auteur du roman "Les aventures de Pinocchio".

 

Léo Zay : Deux références à deux personnalités politiques se cachent derrière l'identité de l'ancien maire de la Ville. Pour le prénom, il s'agit de Léo Lagrange (1900-1940), sous -secrétaire d'état aux loisirs et au sports du gouvernement Blum pendant la période du Front populaire. Dans cette charge, il s'emploie à développer les loisirs sportifs, touristiques et culturels. Engagé volontaire, il sera tué sur le front au début de la Seconde Guerre mondiale (1939-1945). Pour le nom de l'ancien maire, il faut chercher du côté de Jean Zay (1904-1944), ministre de l’Éducation nationale lui aussi dans le gouvernement Blum pendant la même période, il entreprendra de grandes réformes. Engagé volontaire au début de la Seconde Guerre mondiale, il sera ensuite victime d'une campagne antisémite lors de l'instauration  du Régime de Vichy. Emprisonné, il finira par être assassiné par la Milice.

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Gilles Gamesh (personnage mineur apparaissant à la fin du roman, ouvrier de profession) : Allusion à Gilgamesh, un personnage héroïque de la Mésopotamie antique, roi de la cité d'Uruk où il aurait régné vers 2650 av. J.-C.. Il est le personnage principal de plusieurs récits épiques rédigés en sumérien, dont le plus célèbre est l’"Épopée de Gilgamesh", qui a rencontré un grand succès durant la haute Antiquité. Dans la mythologie mésopotamienne, le dieu des Enfers porte également ce nom.

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