L'intrigue principale tourne autour d'une enquête sur le décès d'un vieillard qui n'en est pas vraiment un. Un commissaire de police ainsi qu'un inspecteur sont en charge du dossier.

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Bien que le grade d'inspecteur de police n'existe plus en France depuis 1995, j'ai voulu l'utiliser pour caractériser la fonction de Nuno Korrigan, car il reste aisément identifiable aux yeux du grand public. Et cela parce qu'il a été popularisé grâce à des personnages tels que Clouseau, Columbo, Derrick, Javert, Barnaby, Japp, Lestrade, l'inspecteur la Bavure ou encore Lavardin, parmi tant d'autres. La figure de l'inspecteur qui a traversé à la fois les époques et les frontières, qui est passé du grand au petit écran, est devenu ainsi une sorte de figure capable de parler à tout un chacun et que l'on retrouve dans l'imaginaire collectif.

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Ces caractéristiques se retrouvent également dans la figure du commissaire avec des personnages tels que Maigret, Bourrel, Adamsberg, Nicolas Le Floch, qui n'ont pas toujours des attributions qui correspondent à la réalité  de leur fonction et mènent parfois leurs enquêtes d'une manière bien peu orthodoxe.   

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Popularisés par de nombreux personnages de fictions portant ces grades, les figures du commissaire et de l'inspecteur sont devenus deux archétypes de l'enquêteur de police. 

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Dans le cadre du roman, j'ai donc employé ces grades non par souci de réalisme, mais pour sa dimension "universelle" (terme exagéré dans la mesure où la plupart de ces commissaires et inspecteurs popularisés par le cinéma ou la télévision sont originaires de pays européens ou bien des Etats-Unis), et cela replacé dans un monde fictif qui ressemble malgré tout au nôtre.  

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C'est ce qui explique les libertés que je me permets de prendre avec les personnages du commissaire Loisel et de l'inspecteur Korrigan. Il en est de même pour le commissaire principal Malthus auquel j'attribue un grade qui n'existe plus en France depuis 2005, mais que j'utilise pour lui conférer une autorité supérieure à Loisel. Cette liberté que je prends avec ces grades, leur réalité et leurs attributions actuelles ou passées dénote d'une volonté de m'affranchir du réel.  

 

Prenez l'escalier

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