Le roman débute par la prise de parole d'un conteur annonçant qu'il va nous narrer une vieille histoire vécue par lui-même. Mais par sa façon de mener sa narration, il fera vite oublier sa présence au lecteur ou à la lectrice. C'est ainsi qu'il s'effacera derrière son récit dès les premières pages pour ne faire sa réapparition qu'au moment d'en dévoiler le dénouement. 

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Le roman sera ponctué d'allusions aux contes, notamment à travers l'évocation de noms de rues dont la plupart seront nommées d'après des titres de contes ou bien portant le nom de certains de leurs personnages. Ces évocations seront une manière de rappeler discrètement la présence du conteur. Ce n'est ainsi qu'en filigrane que l'esprit de celui-ci continuera de planer au-dessus de l'histoire qu'il raconte sans réapparaître.

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Mais le roman prend aussi l'apparence d'un conte initiatique pour la personne qui lit le roman dès lors qu'elle en franchit le seuil pour pénétrer dans l'histoire. En devenant un de ses protagonistes, elle va devoir dès lors s'adapter à son nouvel environnement et ses contraintes. Cette entrée dans la peau d'un personnage de roman où elle tient son propre rôle sera le point de départ d'une redécouverte d'elle-même, de son corps et de ses capacités.

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